
L’herboristerie
L’herboristerie consiste à la préparation et la commercialisation de plantes médicinales ou de préparations dérivées.
Par métonymie, le terme désigne la boutique dans laquelle sont vendues les plantes médicinales, tenue par un herboriste.
L’herboristerie a un but strictement pratique, la science qui d’une manière purement théorique étudie les vertus médicinales des plantes est l’herbologie.
Le premier code médical régulant l’usage des simples date de la Mésopotamie mais il est probable que des plantes étaient déjà utilisées pour se soigner durant la préhistoire.
En Europe, à partir du Moyen Âge, trois corporations se différencient et sont souvent en lutte : les herbiers (dénomination médiévale) qui deviendront les herboristes, qui récoltent et vendent des plantes indigènes séchées (médecine la moins chère et disponibles pour tous à l’époque) ; les apothicaires (qui deviennent pharmaciens au XIXe siècle, avec une école nationale et une centralisation de l’organisation du métier ; ce sont alors les pharmaciens qui forment les herboristes qui sont tolérés, mais souvent critiqués par les pharmaciens) qui fabriquent et vendent des remèdes plus complexes et préparés à base de plantes, de minéraux et de substances animales ; et les médecins qui soignent souvent des personnes et des animaux et ont obtenu des monopoles sur le suif des chandelles, ou les poids et mesures).
Au XIXe siècle, la « médecine familiale », l’herboristerie et la pharmacopée populaire restent très présentes dans les campagnes.
Les officines de pharmacie disposaient souvent d’une annexe faisant office de droguerie et herboristerie qui diffusaient aussi des produits vétérinaires, élevaient des sangsues…
Au XXe siècle, dans les pays dits en développement, l’herboristerie tient encore une place importante, en Chine et en Afrique.
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